12.6.07

CARNET

BAC 2007

ça va pas aller en s'améliorant...

Les bacheliers de la série littéraire sont de moins en moins nombreux

Une position soutenue par l'AFEF qui propose une réforme des études au lycée. "Plutôt que d'enfermer les littéraires dans un ghetto-mouroir, pourquoi ne pas proposer un tronc commun qui donne à tous une formation équilibrée ?", s'interroge sa présidente. L'association est aussi favorable à l'ouverture de l'enseignement littéraire à des domaines voisins comme la sociologie, la philosophie ou la psychologie. Dans ce paysage, les propos de Nicolas Sarkozy, dans le journal gratuit 20 Minutes du 16 avril, ont été vécus comme l'ultime coup de poignard. Le candidat d'alors avait pris pour exemple de filière inutile qui ne devait plus être prise en charge par les fonds publics l'enseignement de la "littérature ancienne". "Le plaisir de la connaissance est formidable mais l'Etat doit se préoccuper d'abord de la réussite professionnelle des jeunes", avait-il affirmé.

Catherine Rollot

l'article: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-921811,0.html

11.5.07

JE SOUTIENS YAN LINDINGRE

blog de soutien: http://www.soutienlindingre.blogspot.com/

8.5.07

tsss tsss



(merci pour la référence Cris)

HOBBY - MAROTTE - PASSE-TEMPS DERIVATIF



"Violon d'Ingres : exactement le violon de monsieur Ingres, le peintre
fameux de la bourgeoisie du XIXème siècle. Mais Ingres ne faisait pas que
peindre, quand son art lui laissait un peu de temps, il s'adonnait à la
musique et en l'occurrence au violon. Musicien amateur, Ingres était un
artiste connu et l'expression "Violon d'Ingres" s'est vite propagée. Elle
a d'abord désigné cette activité seconde d'un artiste qui pratiquait un art
qui n'était pas le sien : "le violon d'Ingres de Zola ; la photographie".
Par extension, la formule a désigné toute activité secondaire, à
connotation artistique choisie par goût.
Une expression providentielle car elle occupe une place qui avait été
laissée vide dans le langage, comme le disait avec beaucoup d'esprit Jean
Cocteau : "C'est en jouant médiocrement du violon qu'Ingres nous a donné
une formule si commode qu'on se demande de quelle autre on se servait
auparavant"."



ça change du son du pipeau... (ManRay)

chirurgie plastique

...

12.4.07

3.4.07

dans les cordes...




escargot go go

clikez sur le titre pour voir l'escargot



16.3.07

Idées reçues

Histoire de faire un peu douter ceux qui ne voient que nos privilèges...genre c'est "toujours meilleur dans l'assiette du voisin"

Objet : pauvres de nous !
>
> Le statut des profs... à diffuser largement....
>
> Un petit peu d'histoire nous aiderait à arrêter de tomber dans le piège
> de la culpabilité que l'on nous tend année après année....
>
>
> Petit récapitulatif à savourer....
>
>
> IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS !
>
> LE DECRET DE 1950 EST VRAIMENT TROP VIEUX !
>
>
> Actuellement, le temps de travail d'un enseignant de collège ou de lycée
> est de 18 heures par semaine. C'est, pour les professeurs certifiés, le
> seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé.
> Il a été fixé par une décret datant de 1950. Rendez-vous compte!
>
> 18 heures par semaines! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi
> peu pour d'aussi bons salaires?
>
> Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux?
>
> En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu'un enseignant travaille
> 1,5 heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses
> cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa
> discipline.
> Cela fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison),
> soit 45 heures hebdomadaires.
> En effet, le temps de travail légal de l'époque s'il était légalement de
> 40 heures par semaine, était en réalité de environ 42 h par semaine,
> sur 50 semaines.
>
> Mais que s'est-il passé depuis pour les enseignants?
>
>
> ..........................Rien!
>
>
> Alors que pour les autres salariés il y a eu la troisième semaine de
> congé payé en 1956, puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été
> atteintes au début des années 70 (elles étaient un droit depuis 1936).
>
> Mais ça n'est pas fini: il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine
> en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail
> hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25 %.
> Mais les enseignants doivent toujours le même service.
>
> C'est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes-vous, en lecteur
> éclairé! Certes je l'avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car,
> comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances?
>
> He bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons:
> D'abord 45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c'est pour les
> petites vacances (Toussaint, Noël...). Donc notre temps de travail
> était annualisé.
>
> Mais, et les deux mois d'été alors?
>
> Là, c'est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le
> savent même pas, d'ailleurs....
>
> Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été,
> elle aussi, fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la
> fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à
> cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaires, puis le
> résultat a été divisé par 12.
> (Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 euros par mois
> il recevra 24000 euros par an, alors que, pour la même qualification,
> un enseignant recevra aussi 2000 ? par mois mais sur 10 mois, soit 20
> 000 euros par an.
> Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 euros par mois).
>
> He oui, chers lecteurs, les enseignants ne sont pas payés pendant les
> grandes vacances.
>
> Oui bon d'accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que
> cela concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même,
> nous ne sommes pas à plaindre!
>
> He bien soit, comparons:
>
>
> Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé
> comme du public (qu'on nous prouve le contraire).
>
> Mais, à mes yeux, l'exemple le plus frappant de la dégradation de la
> valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant:
>
>
> Le salaire de départ d'un enseignant en 1970 était 2 fois supérieur au
> SMIC. Aujourd'hui, il n'est plus que 1,2 fois plus élevé.
> Autrement dit si comme le PS l'a écrit dans son projet le SMIC
> augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l'UMP l'a augmenté
> au même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera
> moins que le SMIC.
>
> Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte de la
> dégradation de notre situation?
>
> Alors oui le décret de 1950 est vieux! Il est vraiment temps de le
> toiletter comme le disent nos gouvernants! Mais dans quel sens?
>
>
> Est-ce en faisant en sorte que devions travailler plus pour gagner
> autant comme veut le faire M de Robien?
>
>
>
> Laurent TARILLON, enseignant de sciences économiques et sociales à Grenoble.
>
> PS: Ce texte est libre de droits. Vous pouvez le faire circuler autant
> que vous le vous le voulez.

14.3.07

CARNET



CARNET





je voulais dessiner Raymond Barre c'est Pieplu qui est sorti du crayon...
GABUZEU

CARNET

J'ai décidé de scanner mon carnet de crok'
encre de chine, gouache et feutres

28.2.07

Labeille reprend du service...


La nouvelle star revient ce soir...

50 ans et pas une ride



Gaston a 50 ans
déjà...




19.2.07

...ou peut etre une nuit










Censure et condamnation


La lettre du dessinateur Placid
Objet : Placid police
Chers amis,
j’ai appris par "Le Canard enchaîné" que j’ai été condamné à 500 euros d’amende pour "injures publiques envers une administration, en l’occurrence la police nationale", à cause un dessin que j’ai fait en 2001, pour la couverture du livre "Vos papiers !", sous-titre : "Que faire face à la police ?".
Je n’ai pas encore reçu le jugement par voie d’huissier, je n’ai pas les détails. Ce livre était publié par les éditions "L’esprit frappeur". L’éditeur, Michel Sitbon, est condamné à 800 euros d’amende pour complicité avec moi, et avec l’auteur du texte, Clément Schouler, membre du syndicat de la magistrature, condamné à 1000 euros d’amende(l’auteur n’est pas condamné pour injure, mais pour diffamation, à cause d’une phrase dans sa préface : "il y a en France des contrôles d’identité aux faciès, et ils se multiplient" (je cite de mémoire).
Le canard enchaîné a diffusé l’info, me nommant Jean-François Duval (mon vrai nom), l’humanité de même. Libération n’a parlé que du cas de Clément Schouler, oubliant la condamnation de l’éditeur et du dessinateur. Politis aussi peut-être ( ? : l’accès aux articles par leur site est bloqué par un abonnement). J’en oublie sûrement, mais il a été très peu parlé de cette affaire dans la presse, surtout de la condamnation du dessin de couv.
Clément Schouler et son avocat ont fait un pourvoi en cassation. Je sais pas faire ça, ça me gonfle de m’occuper de quoi que ce soit, je me contente de faire cette lettre. Et pas particulièrement pour vous demander conseil, juste pour que l’information circule.
Quelques précisions : le livre, paru en 2001, a été l’objet d’une double plainte (diffamation et injure) de la part de Daniel Vaillant, es-qualité ministre de l’intérieur. Le procès a eu lieu en 2005, je ne me suis pas alors présenté à l’audience et j’ai été relaxé, ainsi que l’auteur et l’éditeur. Le parquet a alors "interjeté appel" (je crois qu’on dit comme ça, qu’est-ce que c’est barbare le langage juridique !). J’étais présent (mais sans avocat) au procés en appel devant la 11ème chambre, le 23 novembre 2006. Le jugement a dû être rendu le 18 janvier dernier.
Pendant ce procès en appel, je me suis défendu. J’ai produit des photocopies d’œuvres de dessinateurs célèbres pour leurs portraits ou caricatures de policiers (Siné, Cabu, Jossot, Thierry Guitard, Steinlen, etc.). Ce qui semblait m’être reproché était le nez retroussé du policier, proche du nez d’un cochon. J’ai aussi produit des exemples de ma production de dessins, ou on peut voir des "nez de cochon" sur toutes sortes de personnages (jardinier, anarchiste, etc.). J’ai enfin montré l’exemple d’une illustration que j’ai faite peu avant dans un magazine pour lycéens, où j’avais représenté une policière sympathique. Etc., etc.
Ce que j’ai appris aussi (comme vous), c’est l’intervention de Nicolas Sarkozy dans le procès Charlie Hebdo récent. La comparaison est simple : je suis quand à moi condamné pour une image, suite à une plainte initiée par le ministère de l’intérieur, patron actuel : Sarkozy.
Je ne cherche pas la bagarre. Je sais juste qu’une amende de 500 euros est plus compliquée à supporter pour moi qu’une amende de 500 000 euros pour, disons, un responsable de Elf. (Je suis un artiste, et les artistes sont pauvres, ce n’est pas un mythe)
Après avoir pensé un moment écrire une "lettre ouverte", ou "communiqué de presse", je me contente de diffuser l’info auprès d’un cercle restreint de dessinateurs, journalistes, éditeurs, ou autres que je connais personnellement (vous en faites donc partie).
Vous pouvez en parler si vous voulez à qui vous voulez (merci de pas diffuser mon adresse mail à tous vents). Si vous voulez m’en parler, sachez que je ne serai de retour devant mon mail que mercredi prochain.
Merci de votre attention,Placid"


16.2.07

Devinette


Devinez le nom de cette fleur, découvert dans le jardin de Labeille?


12.2.07

Hommage


Hier soir passait "Un crime au paradis"

c'est l'occasion de rendre un hommage au grand Villeret.

7.2.07

Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiip...

le procès des caricatures de Charlie Hebdo commence aujourd'hui...










je note que pour ne pas envenimer (on va dire ça comme ça) les choses les sites ont
bien cadré l'image de la couv de Charlie, on ne voit pas l'image incriminée...


"Les responsables de l'hebdomadaire Charlie Hebdo, poursuivi à partir de mercredi pour avoir publié il y a un an trois dessins mettant en scène le prophète Mahomet, ont dénoncé mardi un "procès médiéval".

S'interrogeant sur le rôle des autorités françaises, ils se sont dit rassurés de voir que François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste et François Bayrou, candidat de l'UDF, avaient accepté de témoigner devant le tribunal correctionnel.

Philippe Val, le directeur de publication de l'hebdomadaire, a expliqué que les dessins mis en cause n'avaient pas pour objectif "d'attaquer les musulmans" mais "d'attaquer les terroristes".

"Si on n'a plus le droit de faire la satire de l'idéologie terroriste, qu'est-ce qu'il restera au simple citoyen pour se défendre s'il n'a même plus le rire pour vaincre ses peurs", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse. "Ce procès est un procès médiéval."

L'Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui avec la Grande mosquée de Paris, notamment, est à l'origine des poursuites a estimé pour sa part que la liberté d'expression invoquée par l'hebdomadaire ne pouvait "servir de paravent" à la "violence" de ses attaques.

"En tant que musulmans, nous avons été et sommes toujours profondément outrés par l'attitude violente, et assumée comme telle, consistant à dénigrer les symboles de notre foi", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le procès pour "injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une religion" vise l'hebdomadaire satirique et Philippe Val.

"UN RETOUR EN ARRIERE"

Ce dernier est en théorie passible de six mois de prison et de 22.500 euros d'amende, mais en cas de culpabilité, la jurisprudence limite en général les peines à des amendes.

Se présentant en porte-drapeau de la liberté d'expression, le périodique avait repris en février 2006 certaines des caricatures de Mahomet publiées initialement en septembre 2005 dans un journal danois. Mais il est également poursuivi pour un dessin réalisé par l'un de ses collaborateurs.

Il s'agissait du point de vue de Charlie Hebdo de répliquer à la vague de manifestations violentes et au boycott des produits industriels danois, provoqués dans le monde musulman par des religieux qui jugeaient les dessins danois blasphématoires ou racistes.

L'initiative de Charlie Hebdo avait suscité une critique du président Chirac qui avait condamné une "provocation manifeste" susceptible à ses yeux "d'attiser dangereusement les passions".

Philippe Val a laissé entendre mardi que Jacques Chirac avait encouragé les plaignants à porter plainte "pour des raisons politiques", dont il réserve les explications au tribunal.

"Le fait que l'avocat du président de la République (Me Francis Szpiner) les défende, ça a un sens", a-t-il dit, ajoutant que l'on avait bousculé l'agenda judiciaire afin que ce procès ait lieu avant l'élection présidentielle.

Soulignant que le quotidien France Soir, qui avait publié les mêmes dessins, n'était pas attaqué, Caroline Fourest, une collaboratrice du journal, a estimé que la Mosquée de Paris s'était "sentie obligée de faire de la surenchère" en raison de ses difficultés au sein du Conseil français du culte musulman.

Fleming Rose, rédacteur en chef des pages culture du Jyllands-Posten, le journal danois qui a suscité une vague de colère dans le monde musulman en publiant les dessins de Mahomet, a également accepté de témoigner pour Charlie Hebdo.

"Je n'ose imaginer les conséquences, non seulement en France, au Danemark ou en Europe, si Charlie Hebdo perdait le procès", a-t-il dit lors de la conférence de presse. "Ce serait un retour en arrière de plusieurs décennies".

Il a ajouté que ce procès lui rappelait le temps où il était correspondant en Union soviétique. Veut-on revenir à cette époque ?", a-t-il demandé.

Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président par ailleurs du Conseil français du culte musulman (CFCM), a récemment expliqué qu'il s'agissait pour lui de lutter contre le racisme et non d'attaquer toute représentation du prophète.

Dans certaines interprétations rigoristes, l'islam prohibe la représentation du prophète et les images seraient donc en elle-mêmes blasphématoires."