27.1.07

Là bas revient

«Là-bas si j’y suis» revient à 17 heures
mercredi 24 janvier 2007
10,2 ... 10,0
Regardez ces deux chiffres et répondez à la question : Quel est le chiffre le plus élevé ? Si vous avez choisi le chiffre de droite, vous pouvez devenir directeur de France Inter et même président de Radio France !
Le 18 janvier dernier, c’est sur un air triomphant que la direction de Radio France claironnait les résultats d’audience de France Inter pour la période novembre-décembre 2006 avec un taux d’écoute cumulée de 10 points.
Sauf que cette façon de présenter les résultats ressemble à un léger abus de confiance.
Si en effet selon les sondages Médiamétrie, on constate une hausse par rapport à la vague précédente de septembre à octobre 2006, aucun professionnel n’ignore que l’audience des radios généralistes varie régulièrement selon les saisons. Sauf événement majeur on n’écoute pas la radio en septembre comme en novembre.
Aussi ce n’est qu’en comparant avec l’année précédente à la même période que l’on peut juger du résultat.
Or sur un an, en tombant de 10,2 à 10,0 points, France Inter a perdu 100 000 auditeurs. Pas franchement de quoi pavoiser et pas franchement de quoi tromper les auditeurs de France Inter.
Si certaines émissions sont en hausse (notamment à 15 heures, « Là-bas si j’y suis » avec 50 000 auditeurs supplémentaires par rapport à l’an dernier) la plupart des nouvelles émissions mises en place à la rentrée de septembre 2006 par le nouveau directeur Frédéric Schlessinger, entraînent des baisses d’audience plus ou moins marquées.
Avec une perte de 150 000 auditeurs, c’est la tranche 17h-18 heures qui a fait fuir le plus d’auditeurs, ainsi que la tranche 16h-17 heures (dans laquelle officiait l’an dernier Frédéric Lodéon et son « Carrefour » du même nom).
Au total c’est 300 000 auditeurs qui n’écoutent plus Inter entre 16 heures et 18 heures, un record et un revers cuisant pour la direction de France inter (et pour « La Bande à Bonnaud » actuelle propriétaire de la tranche 16h30/18h00).
En juin 2006, le déplacement de « Là-bas si j’y suis » de 17 heures à 15 heures, faisant perdre 50% d’audience à cette émission, avait suscité la protestation de plus de 200 000 auditeurs qui en moins de 4 semaines avaient signé la pétition en ligne « Sauvons là-bas ». Méprisant la mobilisation de ces auditeurs, refusant obstinément tout dialogue, rejetant toutes les critiques, la très libérale direction répétait qu’il n’y avait évidemment rien là de politique, mais uniquement le but de faire remonter l’audience, son seul et unique sacerdoce.
Aussi nul doute que constatant son échec, et en cohérence avec sa mission, la direction va rapidement restructurer l’après-midi d’Inter, et notamment remettre « Là-bas » à 17 heures !

9.1.07

VIVRE POUR CONSOMMER

BONNE SOLDE!

"Vivre pour consommer?
Au nouvel An 2006 une poignée de riverain de la baie de San Francisco ont formé un voeu particulier: ne plus rien acquérir de neuf durant toute une année.
Vivre ainsi seulement du troc, du marché de seconde main, en achetant d'occasion ou en empruntant à son voisin.
A quelques exceptions près : la nourriture, les sous-vêtements, les produits de santé et, comme l'on dit, de première nécessité.
Pari tenu (à un ou deux objets près).
Douze mois plus tard, une bonne partie d'entre eux ont même décidé de remettre ça pour un an... après toutefois, une journée dite de "jubilation", où chacun sera autorisé à faire le plein de neuf en son foyer.
Baptisé "the Compact", ce groupe
de techniciens, cadres, enseignants ou étudiant californiens expliquent les fondements de leur promesse par un ras-le-bol de la société de consommation qui selon eux, "détruit le monde" plus qu'elle ne le fortifie.
L'initiative, ultralocale, a fait tâche d'huile. Trois mille personnes se sont inscrites à leur groupe de discussion lancée sur Yahoo! Nombreux sont ceux qui y disent avoir (re)découvert les vertus de la réparation et du raccommodage. Ou qui confesse n'avoir finalement pas tant besoin de ce dont ils pensaient ne pas pouvoir se passer.
Le "consommer autrement" ou le "consommer responsable" (voir le guide d'Elisabeth Laville et Marie Balmain Achetons responsable, Seuil 2006, ou le sit Web canadien Ethiquette) ont le vent en poupe dans nos sociétés d'abondance. Sur Internet, le site Freecycle, sorte d'E Bay gratuit et écologique, dont l'objectif est "alléger les décharges municipales et ralentir le consumérisme galopant", impressionne par sa croissance.
Partie de Tucson, dans l'Arizona, en 2003, cet "outil communautaire de don" annonce aujourdhui 3 millions de membres à travers le monde, inscrits dans 3900 groupes locaux de recyclage d'objets usagés, dont une dizaine en France. Une vieille chaise, un piano, une porte ou un stock de parpaings vous embarassent: en quelques clics allez voir si cela peut intéresser quelqu'un.
Aller vers une vie où l'être prime sur l'avoir, opposer le durable à l'éphémère, l'authentique au virtuel, le fondamental au secondaire, revenir, en somme, à l'essentiel - sujet sur lequel le mensuel Psychologies faisait son dossier en décembre : voilà le message que sous-entendent la plupart de ces initiatives. Au Québec, on citera encore ce réseau prônant le retour à la "simplicité volontaire" : " une façon de vivre qui cherche à être moins dépendant de l'argent, de la vitesse et moins gourmande des ressources de la planête".
Depuis Jean Baudrillard, notamment, l'on sait que la consommation n'est pas un acte destiné à combler des besoins, mais représente aussi un leu d'échanges symboliques: les usagers ne consomment pas seulement des produits, ils achètent tout autant le sens de ces produits, ou leur image, qui, à leurs yeux, peut faire une différence. La consommation permet aussi - de vivre toutes sortes d"expériences" , surtout émotionnelles ; tout bon responsable marketing sait ainsi que notre vie est une multitude d' " experiences de consommation". Achat après achat, dit on, celle-ci pourraient même construire une identité.
Le sociologue Zygmunt Bauman a perçu lui aussi ce changement de paradigme: " Alors que les philosophes, les poétes et les moralistes du passé se demandaient si l'on travaille pour vivre ou si 'lon vit pour travailler, le dilemme qui préoccupe nos contemporains pour travailler se formule le plus souvent ainsi : doit-on consommer pour vivre ou vivre pour consommer?"
Cela paraît si vrai qu'avant d'acheter on souhaiterait pouvoir garder en tête la formule d'André Gide qui voulait que "l'importance soit dans [notre] regard, et non dans la chose regardée"!
Article du Monde (dimanche 7, Lundi8 janvier 2007)

Andy nous l'avait bien dit
Andy Warhol.....

7.1.07

Labeille conseille


alors Labeille vous conseille cette BD


c'est une BD qui est sortie en septembre 2006

scénariste: Galandon

Dessinateur: Monin


L'HISTOIRE :
France, 1941. Jeune orphelin fasciné par les oiseaux, Simon vit dans sa campagne, loin de la tourmente. Pourtant, l’antisémitisme s’insinue progressivement jusque dans son quotidien pour lui rappeler qu’il est juif.
Confronté à la bêtise humaine, Simon va devoir fuir. Pourtant, où qu’il se trouve, la Dame Blanche apparaît : prédateur de mauvais augure ou ange gardien nocturne ? Sa fuite l’emmènera jusque dans les montagnes où il pensera trouver un nouveau temps de paix. Mais la gangrène se propage et sa descente aux enfers ne fait que commencer...
Tout au long de sa fuite, Simon apprendra que vivre dans un monde libre s’avère plus difficile que de vivre enchaîné.

Beaucoup de mouvement dans le dessin et la colorisation est soignée (ambiance bien rendue)

j'attends le tome2 avec impatience...

3.1.07

résolutions.....


Bonne résolution pour la nouvelle année, ranger...
quoique....
ahahahaha... chat alors!

1.1.07

transition


ahhh quelle belle fin d'année labeille a passé...
au commencement était le rire.. à gorge déployée...

merci à Foresti et son spectacle remanié pour l'Olympia...

ainsi que sa premiere partie:
Jerôme Daran :humour assez noir et décapant, un skectch sur les profs excellents...!
(il passe aussi au point virgule pendant un ptit moment)

puis passage sur les champs zépicés histoire de regarder passer l'année...
ambiance joyeuse, l'année passe et puis...

il arrive à Labeille d'avoir le bourdon.....